Une paille dans la mer…

 

Coucher de soleil sur la mer – Port Klang, Malaisie

 

 

Au mois de novembre 2018, dans la province de Selangor, en Malaisie, a commencé une opération de salubrité publique: « No straw for the Earth ». Les snacks, restaurants ne donnent plus de pailles avec les boissons pour lutter contre la proliférations des plastiques dans l’environnement. Une opération louable. Même les célèbres restaurants écossais (Mac Donald) s’y sont mis… quoique dans leur cas, je soupçonne qu’il s’agisse plus de faire une économie d’échelle qu’un geste pour l’environnement.

Nous sommes donc attablés au club-house du Royal Selangor Yacht-Club, sirotant -sans paille- un jus de fruit et contemplant la rivière Klang charriant ses immondices. La rivière Klang à le malheur de passer par Kuala Lumpur et toute la banlieue urbanisé qui se trouve entre la capitale malaisienne et la mer. Tous les matins les employés du Yacht-Club chassent bouteilles, sacs en plastiques, bidons, chiens éventrés, caisses en polystyrène et déchets en tout genre que le Klang récolte pendant son paisible cours. Ils sont partout, entres les coques et les pontons, entre les pannes, retenus par les aussières. Parfois, ils forment comme une pelouse sur laquelle se posent les corbeaux.

 

A Banjarmasin (Indonésie), je voulais me débarrasser de notre poubelle, fruit de notre traversée depuis Bali. J’ai demandé au capitaine du bateau auquel nous étions à couple où je pouvais jeter mes ordures à terre (sous-entendu: pour qu’elles soient traitées). Il m’a montré le fleuve. Je n’ai pu m’y résoudre, nous sommes donc partis avec notre sac poubelle jusqu’au centre-ville. Au ponton de débarquement, il y avait un poste de police. L’officier nous a salué souriant. Je lui ai demandé où je pouvais me débarrasser de mes ordures. Il a eu l’air enchanté: Enfin un Européen qui se préoccupait de la nature, un héros civique! Il m’a remercié chaleureusement et indiqué qu’il allait s’en occuper avec un grand sourire. Fier du devoir accompli, nous nous sommes engagés sur le pont qui enjambe la rivière. en bas j’ai vu mon officier de police jeter mon sac poubelle à l’eau…

 

Raja Ampah. Il parait que c’est ici qu’il y a la plus forte concentration de poissons. Pourtant, parfois les plastiques sont pourtant plus nombreux qu’eux. Dans certains coins, il faut mettre des œillères pour apprécier les paysages et ne pas voir ce qui flotte à nos pieds.

En arrivant au Raja Ampah, j’ai aperçu un truc qui flottait derrière nous, pris dans un safran. Nous étions en « haute mer » plus de mille mètres de fond. J’ai arrêté le bateau pour le dégager, chaussé palmes et masque e me suis mis à l’eau. L’eau était trouble: des milliers de saleté en suspension. Ce n’était pas des micro-organismes, ni de la vase, mais bien les déjections de l’activité humaine. D’ailleurs, c’est un tube en PVC qui était pris dans notre hélice.

A Sorong, John s’occupait de nos poubelles. Il les emmenait à terre et les jetait sur un tas, qui grossit, grossit… comme un terril. peut-être qu’un jour, un camion passera pour les ramasser, sinon, on y installera des pistes de ski…

 

Singapour, une terre aseptisée au milieu d’une mer de merdes.

 

Bali tire sa richesse du tourisme… Marrant, c’est presque propre, il y a des bacs de collecte et même du tri sélectif.

 

Que conclure? Que les Indonésiens, les malaisiens, les philippins sont mal éduqués? C’est de leur faute si le pacifique nord est devenu un continent artificiel? Certainement pas, ils sont conscient du problème, mais que peuvent-ils y faire? Il n’y a pas d’infrastructures de systèmes de collectes et de traitement. Quelles sont les priorités de ces gens? manger ou trier leur déchets? Certains n’ont d’autre choix que de manger nos déchets.

Est-ce pour autant de la faute de leurs gouvernements qui se débattent dans les rets de la mondialisation, avec de minuscules PIBs pour se défendre…

 

 

Cadeau bonus!

Suite aux sollicitations de mes nombreuses fans, je publie la photo de mes nouveaux caleçons! (voir le coup du caleçon!)

 

 

Les rumeurs du trampoline

Serpent à bord! 30 janvier 2018

On a parlé du rat qui s’était invité à bord (suivi de son cousin, à Puerto Princesa). Mais saviez vous que Caracolito a parfois des allures d’arche de Noé? Cette fois, c’est un petit serpent de mer qui s’est glissé à bord. Le capitaine lui aurait même fait pipi dessus par inadvertance!

(photo non contractuelle)

« Born to fish » 9 janvier 2017

Malgré une vie de pécheurs, il faut avouer que nous faisons de piètres pêcheurs lorsqu’il s’agit de mettre les lignes à l’eau. C’est pourquoi afin d’améliorer l’ordinaire nous avons décidé de nous tourner vers la religion en acquérant une représentation de Kesoko, le dieu de la pêche des îles Salomon.

L’idole et nos dévotions semblent efficaces. Dès le lendemain nous avons ramené un petit bonito et cassé une ligne, preuve que les poissons se ré-intéressent à nous!

Un an de plus qu’elle n’avait l’année dernière! 4 janvier 2017

Mercredi 4 janvier 2017!

Alice fête ces 5 ans. Le compte à rebours avait commencé depuis … au moins un mois. Au menu poisson du lagon grillé, Gateau au chocolat et pluies diluviennes entre les éclaircies!

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